Cette
page
vous propose des nouvelles d'amis maintenant radioamateurs
formés au radioclub F5KTR (Paris).
Fédor (F4DRF)
et Guy (F4EOA) ont tous deux
entamé le tour
du monde...
Cliquez
sur les noms
pour accéder à leur rubrique...
|
Fédor
GARIC - F4DRF
Fédor
est
parti de Brest le 22 Septembre 2002, après
avoir
traversé l'Atlantique, puis le
Pacifique par le Canal de Panama, il a rejoint les Iles Marquises.
Il
est actuellement en Australie qu'il visite, car il attend la fin de la
saison des cyclones, son bateau (HIRONDELLE) est à quai
à
Brisbane.
Au fil du temps, vous trouverez des informations sur cette page.
Les dernières nouvelles :
- 03 juillet 2006
- 15 août 2006
- 06 octobre 2006
- 20 décembre 2006
SEPTEMBRE 2002 (paru dans Mégahertz numéro 234
sous la
plume d'Alain F4CMJ)
Je
vous raconte, en quelques lignes, l’aventure que
prépare notre
ami Fédor GARIC
(F4DRF).
Ingénieur
de formation ayant atterri dans l’informatique,
Fédor a un
rêve
d’enfance : faire le tour du monde à la
voile.
Il
a fait construire, il y a 19 ans, un bateau en aluminium de type
Pouvreau de
11,30 m par un chantier situé du
côté de La
Rochelle, qui depuis n'existe
plus et qui s'est rendu célèbre par la
construction du
Romanée, bateau en
aluminium de 10,50 m. Son bateau, appelé
Hirondelle, est un
voilier
solide, léger et rapide. Il pèse
6 tonnes, porte
80 m2 de toile au
près, dispose d'un spi de 110 m2 et est
équipé d'un moteur Perkins 4108 de
40 CV.
Après
sa mise à l'eau à La Rochelle, le bateau a
navigué
dans les parages, puis en
Méditerranée où il était
basé
à Toulon. Il a fait ainsi la Corse, la Sardaigne,
l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Yougoslavie, la Tunisie.
Il a
repassé
Gibraltar et il est actuellement à Brest.
Le
projet est de partir cet été dès que
le bateau
sera prêt. Le périple prévu est
le suivant : Brest-La Corogne, quelques escales en Espagne et au
Portugal, puis
Madère, les Canaries, les îles du Cap Vert, la
traversée en décembre vers le
Brésil, puis retrouver des bateaux amis aux Antilles, faire
ensuite les côtes
et les îles du Venezuela et passer le canal de Panama. Une
fois
dans le
Pacifique la route passe par les Galápagos puis les
Marquises.
Là on est en
Polynésie Française avec ses îles et
ses atolls :
le paradis.
La
suite du voyage n'est pas programmée.
Ayant
pris sa retraite à 60 ans fin 2000, Fédor
rénove
et prépare le bateau. Il a été
amené à refaire toutes les peintures de la coque,
enlever
les revêtements de
pont, repeindre et en mettre de nouveaux, repeindre le mat de
14,5 m et
changer tous les haubans. Il a fallu aussi installer toute une
série
d'appareils pour avoir un maximum de sécurité et
d'autonomie. Il a installé un
frigo électrique consommant en fonctionnement 3,5 A
et
environ 15 Ah
par jour. Les bières sont bien fraîches, ainsi que
le
muscadet et il y a des
glaçons pour le pastis.
Il
a dessiné et fait construire un portique consistant
à
mettre en place deux
arceaux en inox à 1,70 m de hauteur au-dessus du
pont,
intégrant le balcon
arrière pour porter radar, panneau solaire et
éolienne et
de temps en temps une
annexe. Le panneau solaire de 110 Watts produit au mieux 5 A
par
un beau
soleil breton. Pour l'éolienne, une "Aérogen 4"
à
6 pales, silencieuse, c'est
assez décevant : à peine 2 A par 20 noeuds de
vent et des
pointes à 5 A par 40
noeuds, alors que le constructeur annonce le double. Il a
installé aussi un
alternateur d'arbre d'hélice. Pour cela, il a
dessiné sur
ordinateur et fait
usiner une poulie en aluminium, installée à la
sortie de
l'inverseur. Elle est
reliée par une courroie à un alternateur
Motorola,
à faible vitesse de
déclenchement, fixé également sur
l'inverseur.
Quand le bateau marche sous
voiles l'hélice tourne d'autant plus vite que la vitesse est
grande. A partir
de 4 noeuds, soit 400 tours par minute, l'alternateur se
déclenche. A des
vitesses de 7 noeuds on peut récolter 8 A.
Pour
avoir une autonomie d'eau, un dessalinisateur est un cours
d'installation,
produisant 30 litres d'eau douce à l'heure pour une
consommation
de 8 Ah. Une
batterie supplémentaire a été
rajoutée
portant la capacité à 3 x 105 Ah.
L'ensemble est organisé en 2 parcs : le 1er avec 2
batteries,
c'est pour la
consommation courante et le 2e avec une batterie, c'est la
réserve, les 3
batteries pouvant être mises en parallèle.
Pour
surveiller les batteries Fédor a installé un
Masterlink
20 de Mastervolt,
instrument coûteux mais remarquable, donnant la tension
à
0,05 volt près et le
courant instantané au dixième sur chaque parc de
batteries. Le courant est
affiché avec un signe moins si l'on décharge et
plus si
l'on charge.
L'instrument indique aussi le nombre d'Ah consommés depuis
la
dernière charge
complète.
Les
autres instruments de bord sont : une girouette
anémomètre, donnant la
direction et la vitesse du vent, loc speedo, pour la vitesse du bateau,
un
sondeur, un GPS avec un répétiteur de cockpit, un
baromètre Attitude à cristaux
liquides donnant la pression sur 24 h, une VHF marine et un
récepteur BLU Sony
2001, qui sera à changer. Pour les communications
Fédor a
envisagé un poste
émetteur-récepteur avec possibilité
d'internet.
La
préparation du bateau prenant tournure, il fallait bien
penser
à trouver un
moyen de communication permettant, en cas de problème ou
nécessité urgente,
mais aussi pour le bien être du capitaine, dans les longues
journées de
navigation, de communiquer avec des gens se trouvant à terre
ou
en mer.
La
solution : devenir Radio Amateur se dit notre ami
Fédor,
mais
comment !!!!
En
s’inscrivant au Radio Club du G.R.A.C F5KTR pour suivre le
cour de
F1MEE Elie
MICHEL, et essayer de se présenter à
l’examen pour
l’obtention du certificat
lui permettant d’opérer une station Radio.
Dans
un premier temps Fédor a passé le
premier cap « la Novice »
qu’il a obtenue
rapidement. Mais pour notre
ami ce n'était pas suffisant : quelques semaines plus tard
(deux
je
crois) il était de nouveau dans les locaux de Villejuif pour
le
certificat
Classe II qu’il a obtenu sans
difficultés, tout en
étant débutant dans le
domaine de la Radio (Mesdames et Messieurs, jeunes ou moins jeunes,
quand on a
un projet ou l’ambition de réussir, il
n’y pas vraiment
d’obstacle
insurmontable ! ). Bravo Fédor. Actuellement, il
bute quand
même un
peu sur la lecture au son, qu’il trouve indigeste et mangeuse
de temps,
mais je
lui fais confiance : il saura, après une
journée
passée au peaufinage de
son pur-sang des mers, trouver le temps d’écouter
la musique du
Da Di Di Da.
Il
a reçu au RC un accueil chaleureux de tous les OM et a
recueilli
de précieuses
informations sur les TX, les antennes les plus efficaces à
installer sur ce
type de bateau, ce qui lui a permis de choisir son matériel
et
son antenne
qu’il n’a pas encore achetés et
installés.
Le
matériel prévu est un Icom 706MKIIG avec une
alimentation
DM330, une boîte
d'accord AH4 d'Icom et un modem Pactor II avec un abonnement
à
Sailmail.com.
Pour l'antenne, le point délicat est la prise de masse sur
une
coque en alu
pour des raisons d'électrolyse. Les fréquences
visées étant autour de 14Mhz, la
solution envisagée est un doublet à placer entre
la
tête de mat et le balcon
arrière avec un brin de 6,25 m et l'autre de 3,36 m, un coax
faisant la liaison
entre la boite d'accord et les deux brins et l'âme
étant
branchée sur le long
et le blindage sur le court.
En
ce qui concerne l’informatique embarquée,
l'ordinateur de bord
est un portable
DELL déjà âgé mais suffisant
sous Windows 98
avec logiciels de bureautique
classique, de dessin et de traitement d'images, avec en plus des
logiciels de
minitel, de fax et d'internet utilisant le
téléphone
mobile. Le logiciel
Jvcomm32 permet de recevoir les cartes météo en
mode fax.
Pour cela l'entrée
micro de l'ordinateur est reliée à la sortie
casque du
récepteur BLU calée sur
une fréquence adéquate. A l'installation de
l'émetteur-récepteur un modem
Pactor II fera la connexion pour la réception des
cartes
météo et les
liaisons internet. L'ordinateur est branché en
220 Volts
sur un
convertisseur léger de 300 Watts. Un convertisseur plus gros
de
1000 Watts
permet de faire fonctionner en 220 Volts les outils
électriques
et ménagers du
bord.
Pour
contacter Fédor pendant son périple, son
indicatif vous
sera communiqué dès
qu’il en aura connaissance et quand son installation sera
opérationnelle.
Ayant
prévu à l'origine de partir seul, il fallait
résoudre le problème de la
conduite du bateau pour ne pas être à la barre en
permanence. Pour cela un
nouveau pilote électrique, plus puissant consommant 3 A,
viendra
s'ajouter à
l'actuel. Ces engins ne maîtrisent plus la barre à
partir
de 7 beaufort. Pour y
pallier un régulateur d'allure sera installé qui
ne
consomme pas de courant, et
qui devrait barrer le bateau par tous les temps.
Aux
dernières nouvelles Fédor aurait
trouvé une
équipière pour partager son projet.
Aussi, quand il sera dans une lointaine crique sauvage en chasse
sous-marine,
si vous entendez une belle voix féminine répondre
à votre appel, ne soyez pas
surpris !
Alain, F4CMJ
MESSAGE
DU 3 JUILLET 2006
-------------------------
Cher Alain,
Parti de La région de Brisbane il y a un mois et demi, J'ai
remonté la Grande Barrière vers le
détroit de Torres. Pas mal d'escales, pas mal de
réparations, mais toujours des vents forts autour des 30
noeuds du sud-est. J'ai pris l'habitude de naviguer dans peu d'eau, 20
m en moyenne, de raser les récifs et mouiller par trois
mètres avec des vents qui ne permettent pas de mettre
l'annexe à l'eau.
J'ai passé le détroit de Torres en longeant la
côte et en virant la presqu'île de York. J'ai
même passé plusieurs jours dans un mouillage
tranquille dans la partie ouest du détroit.
Me voici maintenant sur la route de Darwin, terminant en ce moment la
traversée du golf de Carpentaria.
Tout va bien. Je pêche beaucoup. J'ai enfin appris comment
faire, ce qui me permet de prendre de nombreux thons et tazards.
A bientôt, Fédor |
MESSAGE
DU 15 AOUT 2006
-----------------------
Cher Alain,
Parti de Darwin voici trois semaines avec un rallye assemblant 100
bateaux me voici en Indonésie.
Traversée vers Kupang, à l'ouest de Timor, a
durée
quatre jours avec un vent qui n'est arrivée que le dernier
jour.
Grand accueil en Indonésie avec mise à
disposition de
guides, réceptions, dîners. On a visité
les
environs fabricants d'instruments de musique, réception chez
le
roi local.
A Kalabahi sur l'île d'Alor, il n'y avait plus que le tiers
de la
flotte. L'accueil fut très chaleureux avec danses de vingt
villages de l'île et celles des environs. Le dîner
fut
somptueux avec dégustation d'une grande
variété
des plats locaux, puis des très belles danses.
A Lewoleba sur l'île de Lembata. L'accueil fut aussi
chaleureux.
Ils n'ont que très peu de touristes et se sont
donnés
beaucoup de mal à bien nous recevoir. Le dîner fut
un
assortiment de poissons, calamars délicieusement
épicés, mérous cuits au feu de bois,
langoustes,
crabes etc.
Un festival de danses a aussi été
organisé où il y avait un concours d'imagination.
Je suis à Florès depuis trois jours dans un
mouillage pas
loin de la ville de Mamere. On s'est organisé à
louer une
voiture avec guide à trois bateaux et on a visité
l'intérieur. Levée à 1h30 du matin,
arrivée
sur le volcan Kelimutu au levé du soleil. Magnifique! Trois
lacs
de différentes couleurs étaient autour de nous.
L'un vert, un autre brun et le troisième noir. Avec le
soleil
qui monte dans le ciel ils changent de couleur. Ce spectacle est un
chef d'œuvre de la nature. On a fait le tour d'une partie du
cratère, puis on est redescendu. On à vu de
magnifiques
cascades, des piscines d'eau chaude où ceux qui voulaient se
baignaient. Sur tout le parcours d'une route, où il y a
virage
tous les cinquante mètres, il y avait de nombreuses
rizières en terrasses.
Ce pays est magnifique et ses habitants vraiment très
accueillants.
A bientôt, Fédor |
MESSAGE
DU 06 OCTOBRE 2006
--------------------------
Cher Alain,
Me voici à Bornéo dans sa partie sud, mouillé dans
la rivière de Kumai devant la ville de même nom.
Je suis venu là pour voir les derniers orangs-outans en voie de
disparition.Me voilà de retour de la jungle. J'en reviens
émerveillé par ce que j'ai vu, et malheureux sachant
maintenant ce qui se prépare.
Nous avons remonté deux rivières pendant quatre heures
pour arriver dans le lieu où on soigne les orangs-outans (gens
de la forêt). Il y a là un petit musée où on
apprend à les connaître. Puis quelques animaux arrivaient,
mais continuaient leur chemin. En fait, ils allaient à l'endroit
où on les nourrit, plus loin dans la forêt sur un plateau
de planches. Ceux qui viennent sont des rescapés soignés
et remis dans la forêt.
Là, le spectacle est unique.
On est bien sûr surpris par leur très grande souplesse,
mais surtout par leur comportement. Très calmes, ils ont
beaucoup de tenue. Leur regard très humain, reflète
l'intelligence et la sérénité. Ils laissent les
autres manger, avant de s'approcher. Il n'y a pas d'agressivité,
pas de bagarre. J'avais vraiment l'impression qu'ils donnaient un
exemple aux hommes.
Il y avait des mères avec enfant, toujours agrippé
à son cou. Elle le garde ainsi pendant cinq ans. Bien sûr,
il fait quelques acrobaties tout seul, mais revient vite dans le giron
de sa mère.
Les grands mâles, comme Tom mangent seuls, ou entourés de quelques jeunes mâles, très respectueux.
Il y avait un jeune mâle mécontent de ne pas en avoir eu
assez, mais c'était le seul. C'était curieux de voir
comment il exprimait son mécontentement. Montant dans les
arbres, il cassait des branches, les agitait dans tous les sens, puis
les jetait furieusement. Il s'était beaucoup employé
à casser une grosse branche sans succès. Le gardien,
n'ayant plus de lait avec lequel il les nourrit, agacé se
dirigeait vers lui. Il s'enfuyait, puis recommençait plus loin.
Tom était arrivé par les arbres, mais en partant il a
pris le chemin par lequel on était venu. Il s'est
arrêté et nous a longuement regardé. Il donnait
l'impression qu'il était content qu'on lui ait rendu visite et
que l'homme ait de la considération pour le singe. Il nous
montrait qu'il était notre égal. Je regardais ses mains
doubles des miennes, ses longs bras, son gros orteil bien
écarté des autres, son dos musclé, son très
beau pelage brun. Un peu plus loin sur le chemin, il s'est
arrêté et a jetté un coup d'oeil sur quelques
jeunes femelles, sans demander à aucune de le suivre, puis sans
bruit et avec une extrême souplesse, il est monté dans les
arbres en silence. Subjugués et avec regret nous le regardions
partir, passer d'un arbre à l'autre et s'enfoncer dans la
forêt. Car un grand mâle vit seul.
On a vite senti un attachement. Nous avions fait connaissance avec un proche oublié de longue date
Sait-il que nous les hommes préparons sa perte ?
Son milieu naturel est en voie de disparition. La forêt primaire
de Bornéo, un des poumons de la planète, bientôt ne
sera plus.
La jungle et en pleine déforestation. D'immenses feux ont eu lieux il y a huit ans et ont duré des mois.
L'abatage des arbres se poursuit avec frénésie, pour
faire du bois, mais surtout pour faire des plantations de palmiers pour
la production de l'huile de palme. Celle-ci est très
utilisée dans l'industrie alimentaire et les cosmétiques.
Cette production a été multipliée par 4 en deux
ans.
Une surface équivalente à cinq fois l'île de Bali a
été détruite. Cinq nouvelles concessions viennent
d'être accordées par le gouvernement. Les organisations de
sauvegarde luttent pour préserver le parc naturel de Tanjung
Puting, car on envisage aussi de sérieusement l'amputer au
profit des planteurs.
Ces compagnies sont très riches et, comme ici toute l'administration est corrompue, on achète ce que l'on veut.
Les orangs-outans ne sont plus que 5000 et une femelle fait un enfant
en moyenne tous les huit ans. Ils sont donc très
vulnérables.
Faut-il faire un tour du monde pour voir tout ce qui fout le camp?
Amicalement et à bientôt, Fédor |
MESSAGE
DU 20 DECEMBRE 2006
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Cher ami,
Me voici mouillé sous le vent de l'île Koh Rang Yai.
Petite île avec une très jolie plage bordée de
cocotiers ; chose peu fréquente dans la région. Il y a
apparemment un ressort ou un restaurant, car je vois dans la verdure un
panneau Welcom. Mais c'est très discret.
C'est beaucoup plus calme que Ao Chalong au sud de Phuket, dont la baie
est très grande, où le vent, qui souffle ces jours ci
entre 20 et 30 noeuds, a de la place pour lever un méchant
clapot.
Parti en fin de matinée, une fois sorti de la baie, cap au nord,
comme on pouvait s'y attendre j'avais le vent dans la figure. Il a
fallu tirer des bords sous voiles et moteur. Une houle de face
m'empêchait d'avancer, et c'est seulement quand le vent a fini
par tourner que j'ai pu tirer un long bord jusqu'à l'île
où je suis.
Au passage j'ai vu le port commercial de Phuket, et dans la baie
suivante j'ai pu deviner l'entrée de la rivière où
il y a un chantier. Je le prévois comme une
éventualité pour caréner Hirondelle. Des
coquillages maintenant prolifèrent méchamment. Pour
l'instant, j'ai la possibilité de le faire sur le terre plein de
Boat Lagoon, mais c'est très cher.
J'aperçois du mouillage, à deux miles de là, les
poteaux qui balisent l'entrée du chenal de la rivière. Il
faut paraît-il laisser le premier sur tribord et tout les autres
sur bâbord. J'essaie de vérifier ce qu'on m'a dit en
examinant à la jumelle les vedettes qui avec leur faible tirant
d'eau entrent en ce moment.
Pour gagner la marina, qui est à trois miles en amont, il faut
se présenter à pleine mer. On doit serrer les fesses, car
la profondeur ne dépasse guère 2,5 mètres au
milieu. C'est pour demain.
Tout est récent et aucune information n'est portée ni sur
les cartes, ni dans les guides nautiques. Alors, il faut être
inventif.
A bientôt, Fédor
|
Guy
BAZIN - F4EOA
Guy
est parti en camion aménagé
comme un gros camping-car tout-terrain.
Vous trouverez de ses nouvelles sur son site Internet : http://www.busaroundglobe.com/
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